Sécurité
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C’est à une séance huis clos que le chef de l’Etat, Patrice Talon, a convié, jeudi 24 novembre 2016 au Palais de la présidence à Cotonou, les chefs d’unités opérationnelles de la police et de la gendarmerie en présence du haut commandement.
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A l’approche des fêtes de fin d’année, réputée période de grande insécurité, Patrice Talon a estimé qu’il faut réarmer les forces de sécurité publique en réglant des problèmes cruciaux qui affectent leur moral et les démotivent. Les problèmes que connaissent la police et la gendarmerie ne sont plus à présenter, mais à cette occasion, ils ont été rappelés au chef de l’Etat.
Les fonds de patrouille et de renseignements qui ne vont pas effectivement aux ayants droit, le trafic d’influence, l’injustice, le manque de matériels, le sous-équipement, sont les vrais maux qui minent les forces de sécurité publique béninoises. Tout cela était déjà connu du chef de l’Etat, Patrice Talon, qui a pris d’importantes décisions pour permettre que les fonds destinés aux agents leur parviennent effectivement sans aucune soustraction.
En prenant ses responsabilités, le président de la République a annoncé qu’il sera mis en place un mécanisme pour que ces fonds arrivent directement à destination. Le mécanisme devra contourner les circuits mafieux par lesquels l’argent transitait sans tomber dans les poches des agents. Récemment, des investigations dont les résultats ont été publiés par le gouvernement du Nouveau départ ont clairement mis en cause des fonctionnaires du ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique dans la gestion des fonds de sécurisation. Patrice Talon s’est dit soucieux de leurs conditions de vie et de travail en promettant que son gouvernement prendra le taureau par les cornes.
De la même manière, il attend beaucoup d’eux pour que la quiétude règne dans le pays. Le chef de l’Etat a surtout reconnu que les forces de sécurité ont besoin d’être réarmées moralement afin de faire face aux nombreux défis qui s’imposent à elles.
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