Société
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Alors que la crise sociale est à son comble au Tchad exacerbée par des grèves tous azimuts, le Premier ministre, Pahimi Padacké Albert était face aux responsables de la plateforme intersyndicale ce jeudi après-midi. Le Chef du gouvernement a purement et simplement demandé aux syndicats une trêve sociale.
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L’Union des syndicats du Tchad (UST), de la confédération indépendante des syndicats du Tchad (CIST) et du syndicat national des enseignants chercheurs du supérieur (SYNECS), les principaux regroupements de travailleurs du pays étaient ce jeudi dans les locaux de la Primature. Invités par le Premier Ministre Pahimi Padacké Albert, il s’agissait d’échanger sur la crise sociale qui prévaut dans le pays depuis des mois.
Lors de cette de cette rencontre, le Chef du gouvernement a demandé aux membres de la plateforme de revoir leur position. Il leurs a indiqué que des négociations ne pourront se tenir avec le gouvernement que si les travailleurs reprennent le chemin de leurs différents services. Il leurs demande une trêve sociale qui selon lui, est le seul moyen de sortir de la crise. Face à la situation économique que traverse le pays, les grèves à répétition ne font qu’empirer les choses. Pahimi Padacké Albert invite les syndicats à accompagner l’exécutif dans la mise en œuvre des 16 mesures, seules gages d’u retour à la normal dans le pays.
Pour leur part, les responsables syndicaux ont promis qu’ils en référeront à leur base et ce n’est qu’après qu’ils décideront de la conduite à tenir. Depuis trois mois, fonctionnaires tchadiens, dans leur ensemble, observent une grève sèche et illimitée. Pas sûr que l’appel du PM recevra un écho favorable d’autant plus qu’à l’approche des fêtes de fin d’années, les travailleurs tchadiens réclament toujours des arriérés de salaire.
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