Société
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La presse béninoise, dans un menu riche et varié, aborde ce mardi, la grève dans l’administration judiciaire, l’insécurité en vogue dans le département de la Donga et une prise de drogue au port de Cotonou.
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L’appareil judiciaire sera, sauf revirement de dernière heure, perturbé par l’Union nationale des magistrats du Bénin (UNAMAB) qui a annoncé le début, ce mardi, d’une grève de 72 heures, notent la plupart des quotidiens.
Et La Nouvelle Tribune de donner le ton : « Grève de l’Unamab : La justice paralysée pendant 72 heures dès ce jour ».
« Les magistrats reprennent les armes », note Le Matinal car, explique le journal, lassé des promesses non tenues, l’UNAMAB reprend son arme fatale qu’est la grève contre le gouvernement du Nouveau départ. La crise, poursuit le journal, qui couvait depuis éclate et laisse craindre un nouveau cycle de mouvements dans la maison de justice à l’image de la situation qui a prévalu sous le régime défunt.
« La maison justice paralysée pendant 72 heures dès ce jour », insistent Les Pharaons, La Priorité, First-Infos et Le Potentiel.
« Insécurité grandissante dans la Donga : les malfrats sèment la terreur à Djougou », informe Fraternité qui souligne que deux personnes sont tuées par balles en moins de 24 heures.
« La gendarmerie arrête plusieurs colis de drogue à Malanville », informe Le Télégramme.
« Trois semaines après le dossier des 18 kg de drogue au port : 55 kilos de cocaïne découverts dans un container de riz », révèle La Priorité.
Selon le journal, le produit prohibé vient encore du Brésil. L’Unité mixte de contrôle des containers n’a rien trouvé après sa fouille et le patron de cette unité pourrait être jeté en prison pour complicité
« Face à l’actualité brulante : pourquoi les leaders politiques se taisent ? », s’interroge Fraternité.
Dans son analyse, le journal proclame que la classe politique est contrainte, avec le président Patrice Talon au pouvoir, de se donner une nouvelle boussole pour retrouver sa gloire d’antan car elle est complètement tétanisée par ses échecs à répétition depuis le renouveau démocratique.
« Sept mois après l’avènement du chantre du Nouveau départ au pouvoir, la classe politique continue, en attendant de trouver un remède à ses maux, de végéter dans une torpeur inexplicable », conclut Fraternité.
« Averses à Sakété : des blessés et des dégâts matériels », informe Matin Libre. A en croire ce quotidien, l’hôtel de ville et de nombreux maisons ont été décoiffés, des arbres déracinés, des bureaux de la mairie écroulés, les principales artères inondées et des personnes blessées par une forte pluie accompagnée de vent violent qui s’est abattue sur la ville de Sakété dans l’après-midi d’hier.
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