Société
|
|
Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent leurs Unes notamment aux tractations pour former un nouveau gouvernement, à la 22ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22) de Marrakech, ainsi que d’autres sujets à caractère économique.
|
+Bayane Al Yaoum+ estime qu'un « réel blocage » touche le processus de la formation du gouvernement, manifesté notamment à travers des déclarations des dirigeants de partis ou des "avis" et des "scénarios" émis par des professeurs universitaires ou des journalistes.
Pour la publication, ce sont des partis, « déconfits » par les législatives du 7 octobres, qui, sans vouloir « poser les armes », « se cachent derrière de nouveaux joueurs, dans un autre terrain de jeu, et cherchent à remporter, via manœuvres et pressions, ce qu’ils n’avaient pas pu gagner par les élections ».
Il exhorte les forces politiques « crédibles » et les « défenseurs de la démocratie, du pluralisme et des institutions » à « crier fort en faveur d’une interprétation démocratique de la Constitution de 2011, de l’avenir de la démocratie et du modèle politique marocain ».
+Assabah+, qui impute l’échec de la formation de ce gouvernement à Benkirane, estime que chef de gouvernement désigné a voulu « utiliser l’arme du butin gouvernemental » pour « faire céder les alliés avant les rivaux », mais « il n’a réussi qu’à diviser la classe politique en deux camps antagonistes ».
Il appelle à accorder la priorité à la Nation, ne pas la prendre en otage et à penser à la stabilité du pays avant celle politique, car, explique-t-il, l'allongement de la durée du blocage risquerait de peser lourd sur l’économie et le capital de confiance dont jouit le Royaume.
Dans le même sillage, +Akhbar Al Yaoum+ croit savoir que le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, tend à écarter les partis du Mouvement populaire et de l’USFP des négociations pour la formation du nouveau gouvernement, affirmant que le président du RNI, Aziz Akhannouch, est son seul interlocuteur pour le moment.
Il a déclaré au journal qu’il continue à négocier avec le RNI, sans fournir de détails sur la date de la tenue d’une réunion avec Akhannouch.
+L’Economiste+ s’intéresse à la COP 22. Selon le quotidien, « mettre tout le monde d’accord" autour du climat aura été une tâche difficile ».
Ce rendez-vous a eu « ses moments forts », marqués notamment par l’organisation, la multiplication d’initiatives non étatiques et la plus grande mobilisation des pays du Sud, fait valoir le journal économique.
Au registre économique, +Rissalat Al Oumma+ rapporte que le Fonds monétaire international (FMI) a demandé au gouvernement marocain de revoir les exonérations fiscales et d’en annuler une partie afin d’assurer des moyens financiers dans le budget de l’Etat.
Dans un récent rapport sur les politiques fiscales dans la région Mena, le FMI a affirmé que ces exonérations pèsent sur le budget de l’Etat, le privant de sommes très importantes, relève la publication.
|
|