Economie et finances
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Va-t-on vers la dévaluation de la monnaie locale, l’Ouguiya ? C’est la question que bon nombre de mauritaniens se posent d’autant plus que, la presse locale en fait son chou gras.En attendant que la dévaluation soit effective, ils sont nombreuses, les populations à craindre une nouvelle flambée des prix des produits de base.
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Selon l’information relayée par le site rmibiladi.com disant tenir l’information de sources «fiables», les autorités mauritaniennes prépareraient une dévaluation de la monnaie nationale de l’ordre de 40%.
Le FMI avait recommandé à la Mauritanie pour la relance de la croissance du pays dans un contexte international de baisse des prix des matières premières (pétrole, fer, or, etc.), «une plus grande flexibilité du taux de change».
D'après le site d'information, les autorités mauritaniennes avaient, dans un premier temps, refusé de se plier au diktat du FMI avant de suivre les directives de l’institution financière internationale dont la dépréciation des monnaies est l’un des remèdes les plus prescrits aux pays africains en difficulté.
Le journal qui publie l’information, révèle que, les effets de la dévaluation ont déjà commencé et se font ressentir à travers l'augmentation des prix de denrées de première nécessité".
En tout cas, dévaluation à petites doses ou pas, les prix de plusieurs denrées de première nécessité ne cessent de flamber sur les marchés de Nouakchott au cours de ces dernières semaines. Une explosion illustrée par le coût du kilogramme de sucre qui a enregistré une hausse de plus de 40%. Et en cas de dévaluation, la situation va empirer encore plus pour une population qui a déjà du mal à joindre les deux bouts.
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