Justice
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Les familles des victimes du putsch de 2012 réunies au sein de l’Association des Parents et Epouses des Bérets Rouges Assassinés (APEMBRA) ne décolèrent pas. Bientôt 4 ans, leurs proches ne sont toujours pas enterrés. Ils réclament avant toute chose le jugement de celui qui était à la tête du putsch de 2012, le Gal Amadou Sanogo et ses complices d’ici la fin de l’année.
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Les corps de ces 21 bérets rouges ont été retrouvés dans un charnier à Diago près de Kati quelques mois après le putsch de 2012. Jusqu’à ce jour, les présumés auteurs de ce carnage ne sont pas jugés. En conférence de presse samedi, l’Association présidée par Mme Sagara Bintou Maïga a menacé de « saisir la Cour Pénale Internationale avec l’accompagnement des partenaires ».
Pour l’heure, les familles des victimes attendent le jugement des présumés auteurs et une date pour donner des sépultures dignes à leurs proches.
« Nous ne demandons que le jugement des présumés auteurs et la date des funérailles de nos enfants assassinés. Le juge Karembé a déjà fini avec l’instruction des dossiers, nous exigeons le jugement des auteurs d’ici la fin de l’année. Il parait qu’il y a une loi qui stipule la libération du détenu au bout de trois ans sans jugement. On ne sera pas d’accord avec cette libération. Nous réclamons justice », a laissé entendre la présidente de l’Association, Mme Sagara Bintou Maiga.
Le Général Amadou Sanogo, a été arrêté le mercredi 27 novembre 2013. Plusieurs autres personnalités entres autres Yamoussa Camara, l’ex ministre de la défense et des anciens combattants, Ibrahim Dahirou Dembelé, l’ex chef d’Etat major général des armées seront également accusés d’enlèvement de personnes, d’assassinat et de complicité d’assassinat.
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