Société
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C’est loin du tumulte de Johannesburg, dans son fief du Kwa-Zulu Natal que le président sud-africain a réagi pour la première fois sur l’explosif rapport portant sur la corruption au sommet de l’Etat et dans les milieux d’affaires du pays. Devant ses partisans, Jacob Zuma a récusé les accusations portées à son encontre.
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Depuis la publication du rapport de 355 pages, les sorties médiatiques des leaders de l’opposition et les manifestations appelant à sa démission, Jacob Zuma s’était muré dans le silence. Ce week-end, devant se résidence dans la province du Kwa-Zulu Natal, Jacob Zuma s’est exprimé face à ses partisans. Pour lui, les réactions à l’emporte-pièce qui ont suivi la publication dudit rapport, sont le reflet d’une démocratie chancelante dans le pays. Trop d’espace médiatique est accordé aux accusateurs et peu aux accusés, estiment-ils. Il n'y a donc pas débat contradictoire, déplore-t-il. Le N°1 sud-africain rejette les accusations de corruption et de connivence avec les puissants hommes d’affaires du pays. Tout comme lui, la famille Gupta qui est indexé dément toutes les accusations.
Jacob Zuma sera la semaine prochaine sous le coup d’une motion de censure. De nombreuses voix s’élèvent pour exiger sa démission. L’ancien compagnon de lutte de Nelson Mandela est impliqué dans de nombreux scandales financiers. Fort du soutien de son parti, l’ANC qui domine la vie politique en Afrique du Sud, il a toujours réussi à passer à travers les mailles du filet.
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