Politique
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Si le calme est revenu au Gabon et que la vie reprend son cours après une période électorale trouble, sur le terrain politique, la situation est toujours aussi tendue. C’est ainsi que répondant à une pique d’un opposant qui l’accusait de vivre reclus dans son palais, Ali Bongo a fait une sortie dans la capitale gabonaise et n’a pas manqué de répondre à ce dernier.
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Tout est partie des déclarations de Séraphin Moundounga, ancien vice-président gabonais passé à l’opposition qui a laissé entendre que le président gabonais limitait désormais ses mouvements et vivrait la plupart du temps, enfermé dans son Palais du Bord de mer, présidence de la république. Une salve à laquelle n’a pas tardé à répondre Ali Bongo.
Ce vendredi faisant d’une pierre deux coups, il a ainsi visité une nouvelle cité construite à Libreville et n’a pas manqué d’envoyer un message à ses opposants. Pour lui, il n’a aucune raison de se cacher et les allégations de l’opposant Séraphin Moundounga sont fausses et relèvent de la plaisanterie. "Je n’ai pas besoin de démentir ou de faire quoi que ce soit. Vous m’avez vu l’autre jour sur le chantier du port d’Owendo, aujourd’hui je suis ici. Est-ce que je vous donne l’impression de quelqu’un qui est enfermé dans mon palais et est-ce que je me promène avec un certain nombre de chars ?’’ a-t-il ironisé.
La réélection d’Ali Bongo est toujours contestée par une frange de l’opposition menée par Jean Ping. Ce dernier, son principal challenger arrivé deuxième selon les résultats de la Cour constitutionnelle, s’est autoproclamé président du Gabon. Si les dispositifs sécuritaires visibles à Libreville ont été allégés, la situation sociopolitique n’en demeure pas moins précaire et les populations ne sont pas totalement rassurées.
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