Politique
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Le président sud-africain n’est plus en odeur de sainteté dans son pays. Les appels à la démission se multiplient de part et d’autres. Le dernier en date est celui, plutôt inattendu de la Fondation Nelson Mandela qui a demandé le départ de Jacob Zuma.
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Face à la fronde à laquelle fait face Jacob Zuma, on pouvait s’attendre à tout sauf à ce que le Fondation portant le nom de l’ancien leader de l’ANC lui tourne le dos. Les scandales financiers, les accusations de corruption et de complicité avec des hommes d’affaires sont passées par là. Plus encore, la volonté du président sud-africain d’empêcher la publication d’un rapport sur la corruption au sommet de l’Etat, a fait sortir la Fondation Nelson Mandela de ses gonds.
Le conseil de la Fondation, composé d’universitaires, de journalistes et de politiciens a estimé la démarche de Jacob Zuma inappropriée et exigé qu’il démissionne. De nombreux leaders de partis politiques et des responsables de la société civile ont également exigé l’éjection du président sud-africain.
Aux dernières nouvelles, le n°1 du pays arc-en-ciel aurait reculé. Son avocate, Anthea Platt aurait ce mercredi 2 novembre, retiré le recours introduit par son client auprès de la Cour de justice de Pretoria pour empêcher la publication dudit rapport. Il en faudra plus que ce retrait pour calmer l'opinion publique auprès de laquelle la côte de popularité de Jacob Zuma est en chute libre.
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