Société
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Une nouvelle grève des travailleurs de la fonderie, la carrosserie et toutes les unités commerciales a lieu depuis ce lundi à la SNVI (Société nationale des véhicules industriels).
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Ce mouvement d'humeur qui se veut pacifique, vise selon les explications fournie par les grévistes à réclamer plus de travail. Pour eux, il n’y a pas d’activité, on cherche à tuer la SNVI. "Nous voulons juste réclamer du travail, il n’y a pas d’activité, on cherche à tuer la SNVI", accuse un autre syndicaliste qui accuse carrément la direction. "On nous a ramené un directeur de Annaba, il ne comprend rien au secteur, il est constamment absent, faute de pouvoir gérer la situation qui est devenue explosive". "Nous sommes en grève ouverte".
Selon lui pas moins de 40.000 travailleurs ont décidé de débrayer encore aujourd’hui. "C’est une grève pacifique, on ne va pas sortir dans la rue, mais les travailleurs ne vont pas rejoindre leur poste", indique t-on.
L’année dernière, l'annonce d'une grosse enveloppe pour renflouer la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), avait donnée une lueur d'espoir au travailleurs du secteurs. Malheureusement, déplorent les syndicalistes, rien n’a été fait depuis que "la situation a empiré, comme si l’état ne sait pas quoi faire de la SNVI".
Un dirigeant, sous le sceau de l’anonymat, parlent de blocage pour empêcher la SNVI de satisfaire ses clients. "Les procédures douanières, les formalités bureau, critiques font que la pièce de rechange n’arrive pas à temps, nos fournisseurs ne sont pas payés", déplore ce cadre qui décrit "un climat très lourd, tout le monde ne pense qu’à prendre la retraite et partir".
A l’heure où nous mettons en ligne, les travailleurs ont déserté leurs ateliers, attendant l’arrivée du DG.
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