Société
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Le bras de fer qui met aux prises le pouvoir de Kinshasa et l’opposition ne connait pas d’accalmie. Ce lundi, Etienne Tshisekedi et ses partisans ont marqué un grand coup, en exposant au siège de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le corps de six victimes des violences de septembre dernier.
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A l’appel de l’opposition des milliers de Congolais s’étaient en septembre dernier, déversés dans les rues pour protester contre un nouveau mandat de Joseph Kabila. La répression qui s’en est suivie a causé des morts dans les rangs de l’opposition. Les deux camps s’étaient alors livrés à une guerre des chiffres sur le bilan des victimes. Lundi dernier, alors que le monde chrétien s’apprêtait à célébrer la Toussaint, le siège de l’UDPS à Kinshasa a pris des allures de veillée funèbre à grande échelle. Six corps des victimes de la répression de septembre dernier ont été exposés.
Ils étaient près de 2000 partisans de l’opposition à les accompagner à leur dernière demeure. Pour Jean Marc Kabund, secrétaire général de l’UDPS, il s’agissait de montrer à la face du monde, la barbarie du régime Kabila et de rappeler à ce dernier qu’il n’a d’autres choix que de quitter le pouvoir.
Joseph Kabila dont le mandat arrive à terme le 20 décembre prochain n’a visiblement aucune intention de quitter le pouvoir. Un accord politique signé avec une partie de l’opposition, renvoie la présidentielle à Avril 2018.
Pour l’opposition radicale et l’Eglise catholique, ce report pourrait être une source de troubles dans le pays. Aussi souhaitent-elles que la présidentielle soit organisée au plus tôt et que le président sortant s’engage à ne pas y prendre part.
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