Education
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Drôle de rentrée scolaire au Gabon. Alors que les autorités en charge de l’éducation appellent à la reprise des cours, les syndicats invitent de leur côté, leurs membres à rester chez pour les deux prochaines semaines. Ces derniers estiment que leurs revendications n’ont pas été totalement prises en compte par le gouvernement.
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Initialement prévue pour le 03 octobre et déjà reportée à deux reprises, la rentrée scolaire au Gabon risque à nouveau de connaître des perturbations. Alors que le gouvernement a fixé la reprise des cours pour ce lundi 31 octobre, la Convention nationale des syndicats du secteur de l’Education (CONASYSED) a quant à elle, appelé à un mot d’ordre de grève de deux semaines reconductibles. Une décision a été prise le samedi dernier à l’issue d’une assemblée générale. Pour les enseignants, tous les points inscrits sur leur plateforme revendicative n’ont pas été solutionnés par le gouvernement.
Ils en veulent pour exemples, le paiement de la dernière tranche de la Prime d’incitation à la performance (PIP, désormais dissoute), le paiement des vacations (prime accordée aux enseignants qui surveillent les examens d’Etat), l’attribution des postes budgétaires aux enseignants du pré-primaire (environ 6 000 personnes concernées), la suppression des effectifs pléthoriques dans les salles de classe pour ramener les ratios de 120 à 35 élèves par classe.
Pour Florentin Moussavou, ministre de l’Education nationale, cette grève n’a plus lieu d’être puisque le gouvernement est entrain de répondre progressivement aux préoccupations des enseignants. Il a indiqué que les vacations sont en cours de paiement et que tout était fait pour le paiement de la PIP.
Cela ne va pas visiblement assez vite du côté des enseignants. Ce qui explique la grève de deux semaines reconductibles. Le ministre de l’Education nationale a pour sa part exhorté les enseignants a massivement reprendre le chemin des classes pour sauver l’année scolaire.
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