Justice
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Les magistrats tchadiens après plusieurs avertissements, ont mis leur menace à exécution. Ils entrent en grève sèche de deux semaines à compter de ce vendredi 28 novembre. Plus aucun tribunal ne fonctionnera sur toute l’étendue du territoire jusqu’au 11 novembre prochain.
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Le torchon brule toujours entre les magistrats tchadiens et le gouvernement. Les premiers, au terme d’une assemblée générale tenue ce vendredi, ont lancé un débraye de deux semaines. Une grève sèche qui durera du 28 novembre au 11 novembre. Le bureau du Syndicats des Magistrats du Tchad (SMT) a appelé tous ses membres à observer le mot d’ordre sur toute l’étendue du territoire.
Le point de discorde entre le SMT et le gouvernement tchadien demeure l’abattement des indemnités des hommes en toges, suite aux mesures d’austérité imposées par l’exécutif. Les nombreuses rencontres entre les responsables syndicaux et les autorités étatiques n’ont pas accouché d’une solution satisfaisante pour les deux parties.
Avec l’entrée en grève des magistrats, c’est toute la justice tchadienne qui est paralysée. Les greffiers affiliés à l’Union Syndicale du Tchad sont également en grève depuis plusieurs semaines. Ils réclament eux aussi leurs primes et salaires. Les étudiants et les enseignants ne sont pas du reste. En raison d’une crise économique qui frappe le pays, le gouvernement a mis en place 16 mesures visant à renflouer les caisses de l’Etat.
Depuis, un fronde sociale sans précédent paralyse plusieurs secteurs du pays.
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