Politique
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Dire que la République Démocratique du Congo est sur une poudrière, c’est peu dire. Un récent sondage a révélé que 81% des Congolais sont opposés à la révision de la Constitution et donc hostiles à un troisième mandat de Joseph Kabila. Face à ce constat, la Conférence des Evêques (Cenco), réitère son appel à une organisation des élections en 2017 sans le président sortant.
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Pour l’opposition radicale congolaise, Joseph Kabila veut jouer les prolongations à la tête du pays et il n’en est pas question. C’est également l’avis d’une majorité de congolais qui se sont exprimé à travers un sondage. Ils sont 81% à avoir dit non à un 3ème mandat du président sortant. Son deuxième et dernier mandat arrive à terme en décembre prochain, mais le président maintient le flou sur ses intentions. Un dialogue organisé entre le pouvoir et une partie de l’opposition a permis le report de l’élection à avril 2018.
Un report que l’Eglise Catholique voit d’un mauvais œil car elle pourrait engendrer des violences selon la Cenco. Les Evêques du Congo souhaitent la tenue d’un nouveau dialogue qui inclurait la frange importante de l’opposition qui avait boycotté les assises. Ils préconisent également que l’élection présidentielle soit ramenée à 2017 et que le président sortant n’y participe pas.
Une éventualité que rejette évidemment le parti au pouvoir qui indique que les non signataires de l’accord peuvent le faire à tout moment et qu’il n’est donc pas nécessaire d’organiser un nouveau dialogue.
La situation reste donc précaire et les manifestations prévues par l’opposition et la société civile dans les prochains jours risquent d’être à haut risque.
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