Société
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Il y a quelques mois, des manifestations en Côte d’Ivoire en raison de la cherté du cout de la vie, et plus encore, le prix de l’électricité, ont contraint le président à annuler son augmentation. Pourtant, depuis le vendredi dernier, la Banque mondiale, entrevoit une prochaine augmentation des tarifs en 2017.
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Si les ivoiriens estiment trop chère, le coût actuel de l’électricité, les bailleurs internationaux eux, semblent pas le voir de cet œil. Selon Pierre Laporte, chef des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d'Ivoire : "l'année prochaine, il y aura un nouveau réajustement tarifaire pour rendre le secteur de l'électricité plus viable".
Les raisons de cette augmentation envisagée résident dans le souci selon les bailleurs de maintenir « l'efficacité du secteur ».
D’après ce responsable de la Banque mondiale, la Compagnie Ivoirienne d’Energie (CIE) dans le cas actuel "n'est pas encore financièrement viable". Egalement, le "prix de l'électricité (pratiqué par la CIE) n'est pas suffisant pour couvrir le coût de la production". Ainsi, l'augmentation des tarifs dans le secteur de l’électricité est prévue pour 2017.
En côte d’ivoire, le monopole dans le secteur de l’électricité est tenu depuis 1990 par la Compagnie ivoirienne d'électricité, propriété du groupe franco-africain Eranove. Un monopole dont la fin a été annoncé par le président Alassane Ouattara en mai dernier lors de la célébration de la fête de travail. Une promesse qu’espèrent les ivoiriens en vue d’une revue à la baisse de leurs factures d’électricité grâce à la concurrence dans le secteur.
Il faut noter que selon les chiffres, l'Etat subventionne l'électricité à hauteur de 60 à 80 milliards de francs CFA par an" (91,4 à 121,9 millions d'euros).
L’éventualité d’une nouvelle augmentation des tarifs de l'électricité pourrait ne pas être bien accueillie par les consommateurs. Rappelons qu’en juillet dernier, plusieurs violentes manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes du pays, suite à l’annonce d’une nouvelle augmentation du prix de l’électricité. Les locaux de la CIE, fournisseur de l’électricité à 1,3 million d'abonnés ivoiriens, en avaient été saccagés par les manifestants.
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