Politique
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Jean Ping n’a de toute évidence pas encore tourné la page de l’élection présidentielle qui a vu son adversaire Ali Bongo être réélu pour un nouveau septennat à la tête du pays. L’opposant conteste toujours les résultats de la Cour constitutionnelle au point d’évoquer un risque de guerre civile dans le pays.
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C’est via sa page officielle Facebook que Jean Ping a, ce vendredi indiqué qu’il était le vainqueur de l’élection présidentiel du 27 août dernier au Gabon. "Nous allons continuer de clamer haut et fort ce que tout le monde sait. Nous avons gagné’’ écrit-il.
Le candidat arrivé deuxième selon les résultats validés par la Cour Constitutionnelle estime qu’il est constamment sous surveillance et que la situation risque de dégénérer si le pouvoir de Libreville n’y prenait garde. "Il y a un risque de guerre civile dans notre pays que personne ne souhaite" a-t-il écrit sur le réseau social.
Estimant sa vie était menacé, il laisse entendre que ses partisans et lui ne resterons pas les bras croisés. "…quoi qu’il arrive je n’abandonnerai pas mon peuple, bien qu’Ali menace de me tuer. Nous continuons de nous battre sur tous les plans’’, soutient Jean Ping.
Le second septennat d’Ali Bongo risque de ne pas être un long fleuve tranquille.
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