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Burkina-Faso Une tentative de déstabilisation du gouvernement en place déjouée


Sécurité

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Le Burkina Faso a manqué de peu à un autre coup d’Etat selon le ministre de la Sécurité intérieure, Simon Comparé. L’œuvre avorté était l’initiative des hommes armés, essentiellement des militaires de l'ex-Régiment de sécurité présidentielle.

L’affaire " Nazinon ", loin d’un simple contrôle sécuritaire de routine qui aurait mal tourné, selon les enquêtes, était une manœuvre pour aboutir à un putsch. L’ex-Régiment de sécurité présidentielle, la garde prétorienne de l’ancien président Blaise Compaoré, aurait eu l’ambition de faire à nouveau sombrer le Burkina Faso dans le chaos qu’ils ont manqué de semer, il y a un peu plus d’un an.
Rappelons que quatre individus suspects, ne possédant pas de document d’identité, ont été arrêtés par des gendarmes sur le pont Nazinon le 8 octobre 2016. Deux sont morts en tentant de s’échapper. Il s’est avéré, qu’il s’agissait de militaires de l’ex-RSP qui se préparaient à une opération dont la nature et la cible ne sont pour le moment pas clairement définis.

Dans la matinée du 8 octobre, "quatre individus qui avaient des comportements suspects" ont été interceptés par la gendarmerie au cours d’un contrôle de routine sur le pont de Nazinon à Pô dans l’est du pays et avaient été "pris pour des coupeurs de route, du fait de nombreux lots d’amulettes et de gris-gris qu’ils transportaient dans leurs sacs", a indiqué de ministre de la sécurité lors d’un point de presse hier vendredi.

Une trentaine de militaires burkinabè de l’ex-Régiment de sécurité présidentiel (RSP) dissout le 25 septembre 2015, à la suite du putsch manqué du 16 septembre 2015, envisageaient "déstabiliser" le pays et "prendre le pouvoir par les armes", a confié, le ministre de la Sécurité intérieure Simon Compaoré.
Plusieurs endroits étaient visés dont un camp de gendarmerie, la maison d’arrêt et de correction des armées et le palais présidentiel.

Il faut noter que "32 militaires ont été entendus, 19 en garde à vue dont dix déférés et dix civils" auditionnés et "une saisie de matériels militaires a été faite, dont un fusil kalachnikov, six chargeurs garnis et plusieurs centaines de cartouches".

Le chef des opérations l’adjudant-chef Coulibaly est actuellement en cavale, selon le ministre de la Sécurité intérieure Simon Compaoré.

L'AUTEUR
Alice L.


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