Société
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Les Secrétaires généraux des Centrales et Confédérations syndicales étaient face aux professionnels des médias ce jeudi 20 octobre 2016 à Cotonou pour décrypter la gestion du Président Patrice Talon après six mois de gouvernance à la tête du pays. Dans l’ensemble, le Bénin va mal selon les Centrales et Confédérations syndicales.
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« Il ne faut pas que le Président de la République Patrice Talon tire sur les acquis démocratiques et tue les libertés chèrement acquises suite à l’historique conférence des forces vive de la nation de février 1990 ». C’est par ces propos que les Secrétaires généraux des Centrales et Confédérations syndicales ont démarré leur conférence de presse en absence de leur homologue Paul Issè Iko de la CSTB. « Après plus de six mois de période de grâce accordées au gouvernement afin qu’il s’approprie des dossiers et agisse pour l’intérêt de ses concitoyens, il est maintenant temps que nous sortions afin d’apprécier les quelques actions déjà posées par ce gouvernement de la rupture », ont-ils lancé dans leurs propos introductifs.
Aucun dossier n’a été occulté. Les points essentiels de ce face-à-face responsables syndicaux-professionnels des médias ont trait aux dernières décisions du gouvernement Talon ayant rapport aux reformes dans le secteur de l’éducation, dans le secteur de l’agriculture et du processus de la privatisation des structures étatiques engagé par le Président de la République.
Pour ces responsables syndicaux, « le peuple béninois se laisse duper par la politique du Chef de l’Etat qui s’attaque aux superflus qu’à l’essentiel ». « Renvoyer des centaines d’agents du ministère de l’agriculture de cette façon, c’est contribuer délibérément a l’accroissement du taux de chômage et également au renforcement des conditions déjà délétères des citoyens du pays », se désolent ces secrétaires généraux lors de leur conférence de presse.
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