Société
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L’opération ville morte décrétée la veille par l’ex Séléka est le sujet favori des journaux parus mercredi en Centrafrique.
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Sous le titre « Ville morte dans plusieurs localités sous contrôle de l’ex-séléka », le Réseau des journalistes en droits de l’homme (RJDH) souligne que plusieurs villes sous contrôle de l’ex séléka ont respecté l’appel des combattants du mouvement armé.
« Les activités sont paralysées dans les localités de Kabo, Ndélé et Kaga Bandoro au nord », énumère RJDH, soulignant que si les raisons de la décision de l’ex séléka varient d’une région à une autre, un point commun les lie : le rejet du Désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement (DDRR).
Pourtant, souligne le RJDH, certains leaders des ex sélékas rassemblés à Bria au centre-est où leur assemblée générale est en préparation, se disent surpris par la journée ville morte.
Pour sa part, le quotidien L’Etoile affirme que c’est une faction de l’ex séléka, le RPRC qui a imposé la journée ville morte.
Sachant cela, souligne le journal, le ministère de l’Administration du territoire refuse de se prononcer officiellement sur cet appel au motif qu’il s’agit d’ « agitations stériles ».
Selon des sources concordantes recueillies par les reporters de L’Etoile, les activités ont tourné au ralenti, les écoles, les administrations et les marchés sont restés fermer par peur des violences.
« Même les humanitaires ont vécu ce blocage général des activités puisqu’ils n’ont pas travaillé », note L’Etoile.
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