Sécurité
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Le bilan des récentes violences dans la capitale centrafricaine suite à l'assassinat du commandant Marcel Mombéka a été revu à la hausse. Un nouveau bilan de l’organisation onusienne, révèle onze morts.
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L’assassinat d'un officier de l'armée le mardi dernier en plein cœur de Bangui, a occasionné des violents affrontements. Le commandant Marcel Mombéka a été tué par des "groupes d'auto-défense" dans le quartier musulman du PK5. Les violences ont fait selon l’ONU, plus d’une dizaine de morts. "Nous déplorons à ce stade 11 morts, 14 disparus et 14 blessés enregistrés. La force des Nations unies s’est interposée mardi et mercredi entre des groupes cherchant à créer des problèmes", a indiqué le directeur de la Communication de la Minusca, Hervé Verhoosel.
Cependant, le bilan des décès d’après les sources hospitalières mercredi indiquaient six morts. "Le bilan est de six morts y compris le commandant Mombéka et de six blessés dont son fils", ont indiqué des sources hospitalières.
La Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca, environ 12.000 hommes) a dénoncé des " actes inadmissibles qui menacent la paix et la stabilité encore fragiles, obtenues à la suite d’efforts considérables de la part des autorités centrafricaines et des forces internationales". Le calme est revenu dans la capitale centrafricaine après la flambée des violences. "La situation à Bangui est maintenant calme", a ajouté M. Verhoosel, rappelant que "la Minusca et les autorités locales demandaient à la population de ne pas répondre à la violence par la violence".
La Centrafricaine est en proie à des violences occasionnées par "groupes d'auto-défense". Le défi du retour à une paix durable reste la priorité du président Archange Touadéra et son équipe.
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