Education
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Dès ce lundi et ce pour 7 jours, les universités publiques du Niger resteront fermées. Les enseignants desdits établissements réclament le paiement de plusieurs mois d’arriérés de salaire et de prime de recherche.
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La reprise des cours au supérieur après la période des vacances est perturbée par une grève des enseignants. A compter de ce lundi 19 septembre, les enseignants des différentes universités publiques du Niger entament 7 jours de cessation de travail. Par cette grève, ils exigent le paiement de plusieurs mois de salaire non encore soldé et des indemnités de prime de recherche.
"A ce jour, les salaires de Zinder sont payés, nous en avons eu la confirmation, explique à RFI le Dr Bakasso Sahabi, secrétaire général du syndicat des enseignants chercheurs. A Maradi, ils ont eu le mois de juillet mais pas celui d’août ; et rien pour les primes de recherche, les PR. Donc trois trimestres à Zinder, deux trimestres à Maradi et deux trimestres à Tawa ".
Pourtant, au ministère de l’enseignement supérieur, on ne trouve pas le bien-fondé de ce débrayage. Puisque, de façon "catégorique", le ministre Mohamed Ben Omar, rassure que toutes les revendications des enseignants (arriérés de salaire comme les primes de recherche), ont été déjà pris en compte.
" A l’heure où je vous parle, toutes les revendications sont satisfaites, assure le ministre. Déjà à partir du mois de juillet nous avons fait virer deux mois d’indemnité de prime de recherche, c’est-à-dire 33 millions de CFA, et la semaine dernière nous avons engagé 140 millions censés être partagés entre toutes les universités en tant que primes de recherche ".
Pourtant, en deux semaines, du 8 au 10 septembre dernier, les enseignants chercheurs des universités publiques du Niger, étaient en grève pour réclamer des meilleures conditions de travail et partant de vie.
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