Société
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L’ancien protégé de la CIA, le général Khalifa Haftar, est devenu un case-tête pour les occidentaux. L’homme a profité des combats entre les forces favorables au gouvernement d’union et l’EI à Syrte, pour s’emparer avec ses hommes des terminaux du croissant pétrolier libyen.
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Avec cette prise spectaculaire, l’homme devient une menace. "En s’emparant du poumon économique de la Libye, le général Haftar sape les efforts de réunification et de reconstruction du pays soutenu par les pays européens et les Etats-Unis ", peut-on lire dans le magazine qui rappelle qu’après le conflit qui avait opposé en 1987 la Libye de Kadhafi au Tchad d’Hissène Habré, Haftar avait rejoint un groupe de dissidents entraînés par la CIA au Tchad qui préparait le renversement du dirigeant libyen.
Selon le journal, Haftar reste le principal obstacle au processus de paix en Libye. Il compte " sur des alliés déterminés qui partagent son hostilité farouche envers les Frères musulmans: l’Egypte et les Emirats arabes unis, engagés militairement dans ce combat, et la Russie ".
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