Economie et finances
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Invité, dimanche 28 août 2016 sur l’émission " Ma part de vérité " de la télévision Golfe Tv, le président du Conseil des transitaires mandataires, Benoît Seydou fait l’amer constat de l’état actuel de la filière de vente de véhicules d’occasion et pointe un doigt accusateur sur les faux frais payés dans ce secteur.
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Selon l’invité de Rachidi Odjo, la question des faux frais est l’émanation d’un agrément politique accordé à des partisans du régime défunt. Sans faire la langue de bois, Benoît Seydou a passé au peigne fin les différents faux frais qui ont hypothéqué l’avenir de la filière véhicules d’occasion. Il s’agit notamment de la redevance informatique qui s’élève à 5000 Cfa. Pour lui, aucune prestation n’est faite par rapport à la redevance informatique, puisque, avant même la prise de cet arrêté, dit-il, tout avait été déjà informatisé.
Le deuxième faux frais dont Benoît Seydou fait cas est le développement portuaire. Aucune action n’est exécutée sur le terrain, malgré que ces frais s’élèvent à 500 FCfa. Les frais « Ecotaxe » et « Ecodéveloppement » sont aussi versés à la Segub condamnant ainsi la filière à une mort programmée.
Tout en citant les noms de quelques politiques qui sont impliqués dont les fous du roi, les jeunes turcs et consorts qui percevraient inégalement des frais, l’homme a décrié le silence des autorités d’alors suite aux multiples interrogations à elles adressées par le conseil qu’il dirige.
La question de la disparition des 450 millions de francs Cfa n’a pas été occultée. A en croire l’invité, la commission à laquelle appartenait l’ancien premier ministre, Pascal Koupaki, ne faisait pas le travail à elle confié.
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