Société
|
|
Dans le cadre de la prochaine fête de Tabaski, l'autorité marocaine a mis un place une méthode plus structurée pour la vente du bétail. Un marché aménagé pour la cause sera ouvert.
|
Le ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche a décidé d’aménager des espaces de vente de bétail afin de permettre aux éleveurs de vendre directement aux consommateurs et mettre ainsi fin aux intermédiaires et à la spéculation."Le ministère, en coordination avec la Fédération nationale des éleveurs de bétail et l’Union nationale des paysans algériens, mobilisera tous les moyens nécessaires, notamment les espaces de vente et la couverture vétérinaire du bétail proposé à la vente ". C’est ce que propose le directeur des services vétérinaires au ministère, Karim Boughalem.
L’opération vise à faciliter aux éleveurs de bétail l'écoulement de leurs produits directement sans recourir à des intermédiaires et contribuer ainsi à la lutte contre la spéculation. Aussi vise-t-elle à s’assurer de la bonne santé du bétail, qui sera soumis à un contrôle vétérinaire.
A chaque espace, un vétérinaire de permanence sera mobilisé au niveau des communes et plus de deux vétérinaires au niveau de chaque abattoir. Concernant les cas de variole enregistrés dans certaines régions du pays, le même responsable a indiqué que "les têtes affectées ont été vaccinées au niveau des inspections vétérinaires des wilayas ".
Le ministère avait prévu un nombre important de points de vente dans les grandes villes à l’instar de la capitale, d’Oran, de Constantine et d’Annaba. Pour la wilaya d’Alger, ces points de vente seront aménagés au niveau des communes de Birtouta, Reghaïa, Ain Benian, les Eucalyptus et Zeralda.
Par ailleurs, 1 milliards de DA a été consacré aux vaccins contre les différentes maladies animales (fièvre aphteuse, variole, rage), a rappelé le même responsable. Quelque 4 millions d’ovins et quelque 4500 veaux sont sacrifiés tous les ans à l’occasion de l’Aïd Aïd-el-Adha. La question est de se demander si ces mesures auront un effet sur les prix du mouton car un mouton moyen se négocie actuellement à 50.000 dinars.
|
|