Société
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Ce n’est pas encore la grande ruée mais peu à peu, les déplacés du camp de Mpoko regagnent leurs anciens lieux d’habitations. L’insécurité qui règne encore dans certaines parties de la capitale Bangui et dans le pays, demeure le principal frein à un retour massif.
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Au sommet de l’Etat centrafricain, l’heure est au retour des réfugiés hors du pays mais aussi ceux déplacés à l’intérieur du pays. Ceux du camp de Mpoko commencent à regagner leur bercail. Accompagnés par le gouvernement et les associations humanitaires, ces déplacés retrouvent leurs maisons mais non sans crainte.
Beaucoup craignent que les violences reprennent. De nombreux quartiers de Bangui sont encore sous le contrôle des milices. Ces derniers sur les 28 000 personnes que comptent le camp, 6000 ont rejoints leurs habitations. Ces dernières ont été reconstruites grâce à des ONG et permettent aux ex déplacés de se refaire un tant soit peu, une vie.
Du côté de l’équipe Touadéra, on souhaite un retour plus massif des déplacés mais on est aussi conscient que sans une plus grande sécurité dans le pays, l’opération de rapatriement sera vouée à l’échec. Depuis des semaines, une campagne de désarmement et de réinsertion d’ex miliciens est en cours.
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