Politique
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Les Gabonais sont dans la dernière ligne droite d’un processus électoral qui les verra élire le 27 août celui qui présidera à leurs destinées pour les sept prochaines années. Deux candidats sortent du lot, le président sortant, Ali Bongo et Jean Ping. Ce dernier exige une confrontation télévisée avec le candidat du parti au pouvoir.
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Depuis quelques jours, les candidats à l’élection présidentielle gabonaise se plient à l’exercice du débat télévisé. Face à des journalistes, ils ont pour exigence de répondre à leurs questions et de présenter leur projet de société. Ce mardi, le président Ali Bongo était comme d’autres candidats avant lui, dans l’émission le " Débat ", choisie pour ce faire, par le Conseil National de la Communication.
Seul Jean Ping a décliné cette invitation. Le principal challenger d’Ali Bongo a refusé de se présenter face à des journalistes qu’il considère être à la solde du parti au pouvoir. En lieu et place, il voudrait un face-à-face avec le président sortant. Ce refus a bien évidemment dans un contexte de campagne électorale a été interprété par le camp en face comme du mépris pour le peuple gabonais et une fuite de ses responsabilités.
A ce propos, Ali Bongo n’a pas manqué de lancer une pique à l’opposant indiquant que son refus démontre "encore une fois son incapacité à affronter la réalité et montrant ainsi qu’il représente un véritable risque pour le pays”.
Avec les soutiens qu’il a reçu notamment de Guy Nzouba Ndama, Casimir Oye Mba ou encore Jean-Paul Ngoulakia, Jean Ping est le principal rival d’Ali Bongo pour la course au Palais du Bord de mer.
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