Justice
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L’ancien conseiller spécial du président congolais Denis Sassou Nguesso n’est visiblement pas sorti de l’auberge. Alors que ce jeudi la Cour d’appel doit se prononcer sur sa libération conditionnelle dans l’affaire d’ "atteinte à la sûreté de l’Etat ", une nouvelle inculpation risque de prolonger le séjour en prison du Général Jean-Marie Michel Mokoko. Il est désormais accusé d’ "incitation au trouble à l’ordre public ".
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Le Général Mokoko est loin d’être sorti d’affaire. Ce jeudi 18 août, la Cour d’appel devait se prononcer sur la requête introduite par ses Conseils pour obtenir une libération conditionnelle. Mais ce mercredi, une nouvelle inculpation du parquet vient compliquer les choses. Le candidat arrivé deuxième lors de la dernière élection présidentielle est accusé d’ "incitation au trouble à l’ordre public". Ses nombreux appels à la protestation et à la désobéissance civique après les résultats que l’opposition congolaise jugeait frauduleux, serait la source de cette nouvelle charge.
Pour ses avocats, c’est une nouvelle manœuvre pour le maintenir en détention. En effet si une relaxe provisoire est prononcée ce jeudi, le Général pourrait ne pas être libéré en raison de la nouvelle inculpation.
Accusé dans un premier temps pour "atteinte à la sûreté de l’Etat" et " détention illégale d’armes et de munitions de guerre ", le Général Mokoko, ancien proche de Denis Sassou Nguesso est tombé en disgrâce depuis qu’il est passé à l’opposition.
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