Politique
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La manifestation de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo a été réprimée par les forces de l’ordre hier mardi 16 aout. Le bilan de cette violente répression est d’un mort et des blessées.
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Pour disperser la manifestation organisée par l’opposition dans la capitale guinéenne, Conakry, la police anti-émeute a tiré des gaz lacrymogènes et des balles réelles. Un militant a été tué par balle ce mardi 16 août à Bambéto, dans la commune de Ratoma, et deux autres ont été blessés.
Thierno Hamidou Diallo, âgé de 21 ans et ressortissant de Kegneko, dans la préfecture de Mamou, a été mortellement touché au niveau du cou. Sur la mort de ce militant, l’opposition guinéenne a déclaré que " le jeune homme a été tué au troisième étage d’un immeuble. La police a ouvert le feu après l’éclatement des affrontements ". Le corps d’un homme de 21 ans a été transféré à la morgue d’un hôpital de Conakry.
Pourtant, d'autres informations font état de ce que l'incident se serait produit après le temps imparti à la manifestation (de 9h à 15h).
A l’initiative du chef de file de l’opposition guinéenne, plus d’un demi-million de Guinéens étaient dans les rues de la capitale ce mardi. Les initiateurs de cette manifestation annonçaient la chute du pouvoir d’Alpha Condé. La manifestation visait à dénoncer la "mauvaise gestion économique et la corruption du gouvernement du président Alpha Condé ".
Alors que les forces de sécurité évoquent 500.000, participants à cette marche, le leader de L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, parle de 700.000 personnes qui avaient rejoint la marche de la banlieue au stade 28 Septembre.
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