Société
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Les crimes rituels font quotidiennement la Une des journaux Gabonais. La province du centre-sud détient le triste record de ces actes barbares avec des statistiques plutôt inquiétantes. Pour mener la riposte face à ce phénomène, le ministre de la Justice est descendu sur le terrain pour échanger avec les populations.
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La province du Centre-sud et notamment la province de Ngounié tient le haut du pavé des crimes avec prélèvements d’organes. Pas un jour sans qu’une découverte macabre ne soit faite. C’est donc auprès des populations de cette localité que s’est rendu le ministre en charge la justice, Séraphin Moundounga. Il a rencontré des familles de victimes et entretenu les riverains sur les crimes rituels.
C’était l’occasion pour le Garde des Sceaux de les informer sur les mesures prises pour lutter contre ce phénomène notamment le durcissement des sanctions. Les auteurs et commanditaires écoperont désormais de peines pouvant aller jusqu’à la perpétuité, avec une période de sureté de trente ans au minimum.
L’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) sera également mis à contribution pour mener plus efficacement les enquêtes. Ces agents travailleront à identifier les corps, les actes postmortem et à accélérer les enquêtes sur les cas enregistrés dans la Ngounié. Selon le chef de la délégation de l’IRCGN, les restes humains retrouvés seront acheminés vers la France, où des examens permettront de faire toute la lumière sur ces décès.
Toutes ces belles paroles du ministre font face à un scepticisme des populations. Pour bon nombre d’entre eux, les commanditaires de ces actes sont à chercher parmi les personnalités au sommet de l’Etat.
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