Société
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Avec 29, 7 décès sur la route en 2012 pour 100 000 usagers contre une moyenne africaine de 24, le Tchad détient le record mondial des routes les plus dangereuses. Alors que ces chiffres ne vont pas à la baisse, une semaine de la sécurité routière se tient du 20 au 24 juin à N’Djamena pour sensibiliser les usagers à l’initiative du Ministère des Infrastructures, du Désenclavement et du Transport.
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Les autorités tchadiennes veulent réduire le taux de mortalité sur les routes du pays. Il faut dire que le Tchad est en tête du peloton des routes les plus meurtrières à l’échelle mondiale. La moyenne africaine est de 24 morts pour 100 000 usagers, celle européenne est en déca de 10, le Tchad quant à lui s’envole avec 29,7 décès.
Ce taux représente une moyenne annuelle de 2698 personnes décédées dont la majorité (78,90%) ont au plus 30 ans. Les pertes liées à ces accidents ont été chiffrées à 72 milliards, rien que pour l’année 2010. Ces précisions ont été données par Adoum Younousmi, ministre des Infrastructures, du Désenclavement et du Transport lors du lancement de la semaine consacrée à l’insécurité routière.
Le membre du gouvernement a indiqué que principalement, l’information et la sensibilisation mais aussi la sanction, pourront contribuer à réduire le nombre de morts sur les routes tchadiennes. Il a en outre définit l’usager de la route modèle. C’est celui-là qui roule à allure modérée, n’effectue pas le dépassement dangereux, ne téléphone pas au volant, ne boit pas de l’alcool avant de prendre le volant, signale convenablement son véhicule avec un triangle de pré signalisation en cas de panne sur la chaussée et roule dans un véhicule en bon état.
Pour inculquer ses notions salvatrices dans le quotidien des Tchadiens, les gares routières et les points de stationnement des dix arrondissements de la capitale, ainsi que dans les grandes écoles et universités, seront pour pris d’assaut pour une vaste campagne de sensibilisation, afin que le Tchad se départisse de ce triste record.
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