Société
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Enfin d’exprimer leur mécontentement vis à vis des opérateurs de téléphonie mobile qui ont augmenté le prix des tarifs d’internet et de communication téléphonique, la presse zaïroise dans son ensemble initie une manifestation d’envergure.
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Selon le syndicat de journalistes, aucune publication ne sera assurée tous les lundis en Rdc. Une initiative visant à exprimer un mécontentement contre la cherté des tarifs d’internet et de communication téléphonique.
Les journalistes estiment que, les opérateurs de téléphonie mobile en font trop. Ce, malgré les difficultés que connaissent les Congolais sur le plan de la sécurité, l'accès à l'éducation, aux soins de santé, à l'eau et à l'électricité.
Outre les lundis sans presse, les Congolais sont invités à ne plus acheter de crédits pour leurs communications ou l'accès à l'internet. Et les médias sont priés de ne plus faire la diffusion d’un audiovisuel lié aux opérateurs de téléphonie (radio, tv, presse) sur l'ensemble du territoire national.
En Rdc, les opérateurs ont revu à la hausse les coûts de communication, alors que, les consommateurs et autres individus se plient par deux, avant de joindre les deux bouts.
Au regard de cette situation, l'Union nationale de la presse du Congo (UNPC) a officiellement protesté contre cette hausse des tarifs. Par conséquent, la presse congolaise décrète les opérations " Lundi sans crédit " et " Lundi sans presse ".
Le président de l'UNPC, Kasonga Tshilunde, a soutenu que son institution, en collaboration avec les organisations professionnelles des médias et l'ensemble de la corporation journalistique, a décidé d'entamer une série d'actions en guise de protestation.
C'est bien la première action de grande envergure pour contraindre les opérateurs de téléphonie mobile à baisser leurs tarifs au profit des consommateurs.
En d'autres termes, aucune radio, aucune télévision n'émettra. Aucun journal ne sortira des presses non plus. De même, l'UNPC accompagne cette action d'une autre opération dite " Lundi sans crédit " et appelle la population congolaise à ne pas acheter le crédit téléphonique chaque lundi, jusqu'au retour des tarifs initiaux.
Pour que cette action soit un succès, il est mis sur pied, un comité de suivi. Ledit comité est composé de l'Observatoire des médias congolais (OMEC), l'Aneap, l'Aneco, l'Ucofem et de Journalisme en danger (JED).
Tous les médias congolais sont priés d'appliquer et de médiatiser ces mesures conformément à l'article 14 du code de déontologie qui demande aux professionnels des médias d'" être solidaires de ses confrères et se plier à toute décision ou directive prise par les instances de la corporation ".
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