Société
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Comme très souvent, le mois du jeûne musulman comme d’autre période de fête, est marqué par une hausse des prix des aliments. Le marché de Niakaradougou ne déroge pas à la règle et les femmes crient leur désarroi.
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Une pénurie criarde de légumes est constatée sur le marché de Niakaradougou depuis peu. Elle s’accentue un peu plus en cette période de carême. L’essentielle des légumes dans les menus et adulés comme la tomate, l’aubergine, la carotte et le chou, n’existent plus sur le marché. Selon les informations, il y a quelques jours, ils étaient encore rares, mais à l’heure actuelle, ils sont devenus introuvables.
"Depuis deux mois bientôt, notre marché est désespérément vide et nous sommes bien obligées de servir du 'Borokodji' (en langue Malinké, soupe de piètre qualité) à nos familles ", rapporte l’AIP.
Face à la situation qui n’est pas sans conséquence dans le foyer, des ménagères n’hésitent pas à crier leur ras-le-bol. Pour Dame Yapo Lobochi Évelyne, elle suscite " la consternation et l’incompréhension de nos époux ".
La pénurie de légumes en cette période de jeûne où la demande est plus importante n’est pas faite pour arranger les choses.
Si le problème proviendrait des difficultés de ravitaillement à partir de la ville de Bouaké (région du Gbêkê), on rassure du côté producteurs de potagers que les derrières pluies aideront à améliorer la situation.
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