Politique
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En Algérie, ils ne sont pas les bienvenus dans les rayons du pouvoir. Ils, ce sont des hommes d’affaires algériens qui ont osé dire non à Bouteflika, pendant la dernière présidentielle. Conséquence, le gouvernement boude ces hommes d’affaires.
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L’information fait le chou gras des médias algériens. Plusieurs hommes d'affaires qui n'ont pas été de fervents partisans de la réélection du président algérien, ont été mis à l'écart. Et parmi les hommes d’affaires, on cite le fondateur, patron du groupe Cevital. Son patron, M.Isaad Rebrab, est le premier homme le plus riche de l’Algérie.
Les pontes du pouvoir lui reprochent son allégeance aux anciens hauts gradés du DRS (département du renseignement et de la sécurité) et de l'establishment militaire des années 90. Et le bras de fer se poursuit depuis plusieurs mois pour démanteler son empire.
Autres hommes d’affaires qui subit la colère du pouvoir, ce sont les propriétaires de Rouiba, une marque de jus de fruit. On reproche également au leader de la famille, Slim Othmani, son opposition farouche au 4e mandat du chef de l'Etat algérien. En effet, Slim Othmani s'était rebellé pendant la réélection de Bouteflika contre l'instrumentalisation politique du patronat algérien, le FCE, qui avait financé massivement la campagne électorale du président algérien.
L'entrée en bourse de la marque a été sabotée à cause de l'engagement politique de son propriétaire.
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