Femme et santé
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Le décès d’une adolescente après son excision a mis les autorités égyptiennes en émoi. Les autorités judiciaires ouvrent une enquête.
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Une adolescente âgée de 17 ans, a perdu la vie des suites de l’excision. Selon les informations, c’est dans une clinique privée basée à Suez, dans le nord-est de l’Egypte que l’adolescente, Mayar Mohamed a subi l’opération. Cet énième décès liée à l’excision n’a pas laissé indifférente les autorités.
Les médecins légistes après une autopsie ont révélé que, l’adolescente est morte des suites de l’excision. Conséquence, l’hôpital où s’est déroulée l’opération a été fermée et les patients sont transférés ailleurs. De source judiciaire, le gynécologue qui a fait l’opération aurait été interrogé.
En Egypte, la loi de 2008 est claire: l’excision est passible de trois mois à deux années de prison. Il n’ ya pas longtemps, l’organisation Mondiale de la santé avait tiré la sonnette d’alarme en dénonçant une tendance à la médicalisation des excisions.
Rappelons que, le premier verdict lié à l’excision par rapport à la loi de 2008, a été prononcé en 2015 contre un médecin pour avoir pratiqué une excision mortelle sur une adolescente.
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