Société
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L’annonce de la résurgence de la grippe aviaire au Cameroun n’a pas laissé insensible son voisin gabonais. Les autorités du pays ont aussitôt mis en branle des mesures visant à épargner aux populations les affres d’une nouvelle épidémie.
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C’est le ministre d’Etat, ministre de la Pêche et de l’Elevage, Gabriel Tchango qui est monté au front pour faire face à la menace que représente le retour de la grippe aviaire au Cameroun voisin. Dans un communiqué qu’il a rendu public, des mesures urgentes ont été prises.
Elle concerne "l’interdiction stricte d’entrée sur le territoire national, à titre conservatoire, par toutes les voies aérienne, maritime et terrestre, à partir du Cameroun, de toutes espèces de volailles et des produits dérivés ; l’interdiction d’importation d’œufs à couver et des poussins d’un jour ; l’interdiction d’importation des oiseaux de compagnie et des oiseaux sauvages en provenance du Cameroun ; la suspension de l’importation de porc et de viande de porc ; le renforcement de l’épidémiosurveillance et l’intensification des mesures de biosécurité dans les élevages, et le renforcement des mesures de protection au niveau des frontières".
Cette mesure a pour objectif d’éviter donc par tous les moyens l’introduction de la grippe aviaire due au virus "hautement pathogène" H5N1, dans le pays.
En seulement 72 heures, près de 15000 volailles ont été tués au Cameroun. Il y a donc de quoi de prendre des mesures d’urgence.
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