Economie et finances
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Face aux tendances économiques que rencontre l’Afrique en général, le gouvernement Béninois doit développer des mécanismes pour atténuer les effets de fluctuations conjoncturelles des prix des produits de base. C’est ce que préconise le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) de mai 2016.
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Le Bénin ne restera pas en marge de ces fluctuations qui s’observent déjà de par l’Afrique. Il urge alors que le gouvernement mette en place des règlements financiers pour renforcer progressivement la croissance économique et le développement dans le long terme à travers la transformation des richesses naturelles en richesses nationales. Comme la fable de la cigale et la fourmi, où la cigale ne fait rien l’été pendant que la fourmi prépare l’hiver. Si les pays, surtout en développement n’économisent pas et ne gèrent pas leurs recettes judicieusement en période d’expansion, lorsque les prix des produits de base chutent, il y a très peu d’alternatives aux mesures d’austérité et à un arrêt du développement.
En effet, le principal message du rapport est que les gouvernements doivent être plus économes, dépenser moins et de manière plus judicieuse afin de se prémunir contre tout revers économique ou instabilité, tout en misant sur le développement à long terme.
« La tendance a été d’accroître les dépenses en période faste et de procéder à des coupes sombres en période de chute des prix, au lieu de veiller au maintien de niveau de dépense constant et durable tout au long du cycle des prix des produits de base », a déclaré Ayodele Odusola, Économiste principal du Bureau régional pour l’Afrique lors de la présentation du rapport.
Au nombre des autres mesures possibles pour se prémunir contre les revers et leurs implications potentiellement catastrophiques pour le développement, figurent des politiques fiscales, de taux de change et monétaires favorables à un accroissement de l’épargne, de manière à ce que des ressources suffisantes soient disponibles pour maintenir les dépenses à un niveau constant lors de la chute des prix des produits de base.
Des mesures qui ne doivent pas être prises à la légère car, au Bénin, la politique fiscale a déjà induit une accélération de la perception des impôts ainsi qu’à un accroissement des dépenses pour les pauvres.
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