Justice
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La délégation générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion (DGAPR) de concert avec l’Organisation internationale de la réforme pénale (PNI), ont élaboré une nouvelle version du Code pénal marocain. Celui-ci rendu public ce 24 mai prend désormais en compte les problématiques de sécurité et de réinsertion qui faisaient défaut jusque-là.
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Les établissements pénitenciers marocains étaient jusqu’à ce 24 mai sous le régime d’un Code pénal avec des carences. La nouvelle version de la loi régissant les prisons corrige tout cela. Pour l’élaborer, le DGAPR a tenu compte des apports des associations de défense des droits de l’homme, de ceux des différentes instances de contrôle des prisons au plan national et international, mais aussi de l’avis des autorités judiciaires et des commissions provinciales de contrôle des prisons. Ceci dans le but de produire un code pénal complet.
Les rédacteurs du nouveau code se sont notamment penchés sur les peines privatives de liberté qui selon eux font plus de mal que de bien aux prisonniers. Ces derniers sont plus enclins à la récidive apprend-on dans le document qui préconisent des peines alternatives. Le respect des droits des détenus passe en premier et la finalité du projet, c’est de transformer les peines privatives en des programmes de redressement. Il s’agit pour le Maroc d’évoluer et de suivre les changements qu’a connu le monde carcéral ces dernières années.
Le nouveau code pénal entrainera également la transformation de l’espace carcéral, en termes d’infrastructures, de réhabilitation des prisons, de personnel et de budget.
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