Economie et finances
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Les importateurs de véhicules d’occasion ont initié une rencontre de concertation, mercredi 18 mai 2016 à Cotonou, pour répertorier les différentes entraves qui constituent le déclin du secteur et proposer des solutions. Ceci sous la houlette de leur président Tadjou Adédjouman.
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La filière de vente de véhicule d’occasion au Bénin va très mal. La situation s’est accentuée depuis environ neuf mois, à cause de la dégringolade de la valeur du " Naira ", monnaie du Nigeria, à près de 0,40%. Conséquence, plus que jamais, la mévente s’est installée dans la filière puisque la majorité de leurs clients proviennent du Nigeria.
A en croire le président du Groupement des importateurs de véhicules d’occasion du Bénin (Giv Bénin) et ses pairs, d’autres problèmes hantent le secteur. La cherté des coûts de transit; la multiplication des faux frais, parfois même fantaisistes ; le refus d’octroi de visa pour les voyages d’affaires sur les Etats Unis d’Amérique ; le refus de prolongation des délais de séjour pour les voyages d’affaires sur l’Europe, le tout couronné par l’épineux problème de " dépôt ".
Pour eux, à cause de la mévente croissante depuis plus d’un an, des milliers de véhicules non vendus depuis des mois, risquent d’être frappés de " dépôt ". Le comble, le nouveau gouvernement du Nigéria a procédé à la réouverture d’un de ses ports de vente de véhicules d’occasion, avec à la clé, une réduction considérable des frais de transit.
A l’issue des concertations très riches de révélations et plaintes, ils sont parvenus à énumérer certaines propositions de solutions qui feront objet de plaidoyers à l’endroit des autorités gouvernementales. Entre autres, la réduction considérable des frais de transit, la suppression des faux frais inutiles, etc.
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