Politique
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Les lendemains d’élection sont toujours aussi tendus au Congo. Non contents de maintenir sous surveillance permanente les domiciles des principaux opposants, la maison de l’un d’eux, Okombi Salissa a été perquisitionnéé mercredi dans la soirée.
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De toute évidence même après sa victoire à la dernière élection présidentielle, la sérénité est loin d’avoir gagné le camp de Sassou Nguesso. En témoigne la surveillance permanente dont font l’objet les principales figures de l’opposition et ce qui s’apparente à de l’acharnement sur leurs personnes.
A l'instar du Pasteur Ntumi dont le fief dans le Pool est pilonné depuis des semaines, le pouvoir de Brazzaville accuse les opposants de fomenter un coup de force. Aussi, depuis plusieurs semaines, des hommes en armes assiègent les domiciles du Général Jean-Marie Michel Mokoko, Claudine Munari, Paulin Makaya et André Okombi Salissa. Le tort de ces derniers, tous candidats à la dernière présidentielle, c’est de continuer à contester la réélection de Sassou Nguesso.
Mercredi dernier dans la soirée, des policiers armés se sont introduits dans la maison de Okombi Salissa, brisant au passage son portail. Ils ont procédé à une fouille approfondie et sont repartis deux heures plus tard, laissant la maison sens dessus dessous. L’intéressé dénonce la violation de son domicile et le harcèlement dont il fait l’objet. Il invite le parti au pouvoir à mettre fin à ces intimidations et appellent les Congolais à rester mobilisés.
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