Politique
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Depuis ce mercredi 4 mai, Moïse Katumbi est officiellement candidat à la présidentielle congolaise prévue pour novembre 2016. Dans un communiqué qu’il a rendu public, il indique avoir répondu à l’appel des regroupements de partis d’opposition qui ont fait de lui, leur candidat.
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Il était tant qu’il réagisse. L’ex gouverneur de l’ancienne province du Katanga est depuis qu’il a claqué la porte de la Majorité Présidentielle, la figure la plus en vue de l’opposition congolaise. Moise Katumbi s’est naturellement rapproché du G7, un regroupement de sept partis anciennement membres de la coalition au pouvoir, qui comme lui, ont dénoncé la volonté du Président Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir en violation de la Constitution. C’est donc logiquement que le G7 l’a choisi comme son poulain pour la présidentielle à venir quelques semaines plus tôt. Plus récemment, c’est le Collectif des Nationalistes et l’Alliance pour la République 2016, qui ont appelé, celui qui est par ailleurs, président du TP Mazembe à briguer la magistrature suprême.
Des appels qui ne l’ont pas laissé insensible. " Je remercie sincèrement ces mouvements politiques, ainsi que toutes les associations issues de la société civile, pour la confiance qu’ils me témoignent. J’accepte avec humilité cette lourde responsabilité ", peut-on lire dans le communiqué signé par Moïse Katumbi.
L’officialisation de sa candidature, intervient dans un contexte plutôt tendu pour l’opposant. Une enquête vient d’être lancée à son encontre par les autorités congolaises. Ces dernières l’accusent de recrutement de mercenaires américains et sud-africains notamment dans son fief de Lubumbashi. Quelques jours plus tôt quatre de ces collaborateurs ont été arrêtés.
Le désormais candidat à la présidentielle dénonce un acharnement et des manœuvres politiciennes dont le seul but est de l’écarter de la course à la présidentielle et ainsi maintenir au pouvoir Joseph Kabila en poste depuis 15 ans et dont c’est la dernier mandat selon la Constitution.
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