Politique
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Les députés du parti de gauche radicale des Combattants pour la liberté économique (EFF) ont été expulsés de force du Parlement après des échanges de coups avec la sécurité de l'hémicycle. Vêtus de leurs combinaisons rouges comme d’habitude, ils ont perturbé le début de la séance parlementaire, empêchant le président Jacob Zuma de se prononcer.
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L’incident s’est déroulé après dix minutes d’échanges mouvementés avec les députés EFF avant que le chef de l’Etat Jacob Zuma, impliqué dans plusieurs affaires de corruption, ne donne son discours sur le vote du budget alloué à la présidence sud-africaine.
La présidente du parlement, Baleka Mbete aurait demandé aux agents de service de sécurité du parlement d’expulser ces députés qui tentaient de boycotter la séance, quand s’en est suivi des échanges de coups entre certains parlementaires et les agents.
"Nous ne pouvons laisser un président illégitime parler ici comme si de rien n'était ", a déclaré l'un des députés EFF, Floyd Shivambu, avant d'être expulsé de l'hémicycle.
"Nous ne pouvons pas écouter le discours d'une personne qui fait face à des charges de corruption et qui discrédite la Constitution", a-t-il ajouté.
Plus de 700 charges de corruption retenues contre le président Zuma, reconnu coupable en mars dernier de violation de la Constitution par la plus haute juridiction du pays, pourront refaire surface, selon une décision de la justice sud-africaine rendue vendredi.
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