Société
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Plus que quelques jours et la saison des pluies sera effective au Tchad. Si pour les cultivateurs c’est une bonne nouvelle, pour les habitants de la capitale, c’est une véritable inquiétude. La raison, les caniveaux qui jusqu’alors sont toujours bouchés et les risques d’inondation qui s’ensuivent.
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L’imminence de la saison des pluies et une source d’inquiétude pour les N’Djamenois. Les caniveaux non récurés par la Municipalité notamment dans les quartiers périphériques font craindre le pire. Remplis d’immondices de toutes sortes, ces caniveaux peinent à drainer les eaux de pluies vers le fleuve Chari. Conséquence, les inondations et ses corolaires sont fréquents dans la capitale tchadienne et tous les ans, c’est le même scénario.
Des quartiers entiers sous les eaux. Des centaines de ménages se retrouvent sans logements, l’eau ayant envahi leur lieu d’habitation. Des sinistrés qui sont en proie à des maladies de toutes sortes et qui sont livrés à eux-mêmes sans aucun plan de relogement.
Les quartiers périphériques de Ambata, Gassi, Boutal-Bagara, Sabangali, Gardolé, ou encore Ambasatna, sont les plus exposés aux inondations et leurs habitants attendent avec appréhension les premières gouttes de pluie. Ils espèrent que la Municipalité fera son travail avant qu’il ne soit trop tard.
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