Société
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On se souvient encore du sinistre qui a frappé la 24ème édition de la FIDAK. Après l’incendie qui a détruit presque la totalité des marchandises, les commerçants, lassés d’attendre leurs indemnisations, menacent de se faire entendre.
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Quatre mois après les incendies du FIDAK, les sinistrés étaient face à la presse le lundi 2 mai. Ils entendent donner de la voix et comptent à travers des voies légales, réclamer leurs indemnisations.
’’A compter de ce jour, nous sinistrés de l’incendie du Pavillon vert du CICES plus particulièrement les Sénégalais, comptons sortir du silence pour utiliser tous les moyens légaux pour rentrer dans nos droits’’, indique Alpha Thiam, le porte-parole des victimes.
Les commerçants estiment être victimes d’un jeu de ping-pong servi par les autorités du Cices. " Depuis 4 mois, c’est comme une balle de ping-pong entre l’expert et les autorités du Cices qui nous a été servi. Le directeur nous avait dit qu’il ne connait pas les causes de l’incendie. C’est alors qu’il nous a demandé de déposer nos factures avant qu’il ne trouve un expert en incendie pour connaitre les causes et estimer les dégâts. Après le dépôt des factures de nos bagages au niveau de l’expert, ce dernier nous avait promis un dédommagement forfaitaire allant de 40 à 60%, etc. ", explique-t-on.
Rappelons qu’un incendie est survenu en décembre dernier lors de la 24ème édition de la FIDAK au pavillon vert du centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES). Près de 80% des marchandises des commerçants a donc été détruit.
"Nous n’accepterons plus qu’une foire ou salon soit tenue au Cices tant que nous ne rentrerons pas dans nos fonds ", menacent les sinistrés.
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