Politique
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Le gouvernement congolais a publié le bilan des violences qui ont eu lieux le lundi dernier dans certains quartiers de la capitale. Le bilan fait état de 17 morts.
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Le Congo connait un climat politique très tendu encore plus, depuis la proclamation de la réélection du président Denis Sassou N’guesso. C’est au son de tirs de coups de feu que les populations se sont réveillées le lundi 4 avril dernier. Une milice est accusée par le pouvoir en place d'être à l'origine des violences de lundi.
" Dix-sept morts, dont trois éléments de la force publique, deux civils et douze assaillants ", c’est le bilan des derrières violences rendu public par les autorités congolais.
Dans un communiqué publié ce mardi 5 avril, le gouvernement congolais indique la destruction de biens publics. " Plusieurs édifices publics (des commissariats, un siège de mairie d’arrondissement) ont également été brûlés".
Notons que la classe politique d’opposition à travers plusieurs manifestations fait entendre son désaccord d’avec les résultats de l’élection présidentielle du 20 mars dernier. Alors qu’il cumule déjà 32 ans à la tête du pouvoir, la cour constitutionnelle a confirmé ce mardi, la réélection dès le premier tour du président Denis Sassou N’guesso pour un autre quinquennat.
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