Economie et finances
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Le président de la République, Dr Boni Yayi a présidé à Cotonou au quartier Fidjrossè, jeudi 11 février 2016, la cérémonie de pose de première pierre marquant l’érection du Bénin Smart City, le quartier numérique dont va se doter le Bénin.
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"J’ai rêvé de faire du Bénin un grand pôle régional de négoce, de service à forte valeur ajoutée numérique, au service de la prospérité de la jeunesse et des femmes de notre pays. Prenons le train de la modernité", a fait savoir Boni Yayi. Le Bénin Smart City dont la pierre a été posée marquera le départ d’un avenir radieux et d’espérance pour le pays. "A quoi servirait une démocratie incapable de nous permettre de prendre le train de la modernité, de nous unir, nous soigner et nous éduquer ?", s’est interrogé le président de la République qui a témoigné ensuite de ce que Claude Kpadonou, pdg de Média Contact est un bon communicateur.
Ce dernier, dit-il, a su lire la vision qui l’a toujours animé. "Nous devons maintenant passer à son opérationnalisation", consent-il. Pour le président de la République, l’économie numérique est un véritable train dans lequel il faut s’engager. C’est la source première du développement du XXIe siècle avec un cadre de meilleure gouvernance. "La jeunesse est la clef de la République ; sans vous le futur du Bénin ne sera jamais radieux", professe-t-il, appelant les jeunes à s’investir et à bien s’engager pour capitaliser et profiter de tous les programmes organisés en leur faveur.
Le ministre Etienne Kossi en charge de la Communication a rappelé que le président de la République a initié un programme pour conduire les jeunes au numérique. "Il est en train de vous remettre la clé de votre avenir", atteste le ministre. "Le quartier numérique est formé de maisons nouvellement bâties qui constituent une nouvelle source de revenus de façon croissante s’il est confié à ceux qu’il faut", estime Claude Kpadonou. Le numérique apporte, estime-t-il, 5% au Produit intérieur brut (PIB). Des avantages confirmés par Samba Bathily, président directeur général du groupe ADS partenaire financier du projet.
Cinq entreprises sont intéressées par le projet qui coûtera 120 millions d’euros, confie-t-il. Il embrassera les marchés francophone et anglophone. " Ce qui manque aux pays africains, c’est un pareil cadre pour permettre aux jeunes d’exprimer leurs talents ; c’est ce que le président de la République a compris", fait remarquer Samba Bathily.
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