Société
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C’est à croire que ces derniers mois ne sont pas en leur faveur. 31 morts dans un glissement de terrain sur fond de pluies torrentielles. Entre fureur de la nature et méchancetés humaines, les Burundais restent coincés, sans abris abandonnés presque à leur sort.
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Plus de 1000 maisons et une trentaine d’écoles auraient été englouties par les pluies. La province de Rumonge et les zones rurales de Bujumbura sont les plus affectées selon la Croix rouge qui essaie tant bien que mal de prêter secours aux sinistrés avec le conclure d’autres humanitaires.
Près de 7 000 ha de cultures ont été emportées par les eaux. On rapporte cette catastrophe aux effets de changements climatiques. Le gouvernement dans sa fragilité politique essaie dans la mesure du possible de prendre le taureau par les cornes à travers des programmes de reboisement pour maintenir les pans des collines et le remplacement des engrais chimiques.
Pendant que les pauvres pays africains avalent les lourdes conséquences d’un problème auquel ils ne sont contributeurs qu’à 5%, les géants occidentaux se casent dans un silence capitaliste. La semaine dernière déjà, la machine capitaliste américaine venait de saboter à la cour constitutionnelle le programme de réduction des émissions de gaz des USA à hauteur de 35% par rapport à l’année 2009.
Le programme qui visait l’objectif 2020 selon les promesses des USA à la COP21 de Paris, fait ainsi face à un mur rigide d’hommes motivés purement les intérêts égoïstes et capitalistes, obsédés et obstinés à croire que l’Amérique sera la première puissance du monde pour toujours, sinon autant détruire ce monde par l’émission des gaz toxiques pendant que pullulent des milliers de possibilités pour sauver la planète.
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