Politique
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Décidée à ne pas bousculer Bujumbura, l’Union Africaine se la joue douce. Conformément à son engagement au cours du dernier rendez-vous des chefs d’États à Addis Abéba, une délégation de 05 émissaires seront dépêchés d’ici le 20 Février pour négocier le déploiement d’une force d’interposition.
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La délégation de l’Union Africaine se constituera des chefs d’États sud-africain, sénégalais, mauritanien, gabonais et du premier ministre éthiopien devant donc faire le déplacement de Bujumbura d’ici le 20 de ce mois. Objectif : amener Pierre Nkurunziza qui dirige son pays d’un bras de fer à accueillir les forces de l’Union Africaine.
Il s’agira pour cette force si elle était admise dans le pays, de désarmer les milices et veiller avec le concours de la police locale à la protection des civiles et des défenseurs de droits de l’homme au Burundi. Depuis que la question a été soulevée, Pierre Nkurunziza a été très ferme : Bujumbura n’est pas ouverte à une quelconque force de l’Union africaine.
Sur ce, la délégation dépêchée par Idriss Déby Itno président en exercice de l’UA, aura la rude tâche d’amener le président burundais à revenir sur sa décision et par la même occasion raviver le dialogue inter Burundais qui en est au point mort. 400 morts et plus de 230 000 déplacés, tel est le bilan qui prévaut au Burundi alors que le conflit post-électoral fait déjà 09 mois.
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