Politique
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La capitale économique du Bénin était aux sons et couleurs du candidat Patrice Talon le weekend écoulé. Toutes les couches sociales de Cotonou se sont levées comme un seul homme pour aller à la rencontre du candidat de la rupture. Patrice Talon au cours de son périple a vanté son projet de société, le meilleur pour le bien-être des Béninois pour les cinq prochaines années.
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Après Porto-Novo, le candidat de la rupture Patrice Talon, était dans son fief de Cotonou où il a communié avec les populations, sur ses motivations profondes relatives à sa candidature. Et au-delà de la mobilisation que tous les candidats qui en ont les moyens peuvent réaliser, c'est l'attitude spontanée des populations, des jeunes, des zemidjan, des bonnes dames, qui est vraiment symptomatique de quelque chose. Ces zemidjans qui spontanément font la haie ou l'escorte, ces attroupements monstres à la limite de l'ameute qui paralysent les rues avoisinant des enceintes où ont lieu les meetings, ces bonnes dames derrière leurs étables qui scandent sous formes de prière "Il deviendra Président au nom de Dieu" ou "Dieu t'a déjà fait président " etc ...
Mais il y a aussi l'attitude recueilli et studieux des foules chaque fois que le candidat prend la parole pour expliquer les raisons qui motivent sa candidature et surtout les réformes qu'il entend opérer afin de remettre le pays sur les rails du vrai développement et de l'éradication de la pauvreté. C'est vrai que l'homme est servi par une éloquence fascinante et une maîtrise réelle des problèmes du pays mais il se dégage de lui une telle assurance et une foi contagieuse de redonner sa dignité à ce pays.
L'homme indiscutablement le premier employeur du pays après l’État, avec plus de sept mille employés directs dans ses diverses sociétés, inspire spontanément les masses quant à sa capacité d'utiliser le levier de l’État pour aider le secteur privé à créer de vrais emplois décemment rémunérés, lui dont aucun des sept mille employés ne gagne moins de cent mille francs comme salaire. Les sorties du candidat Talon, l'homme dont on a le plus parlé au Bénin ces dernières années, comme celui qui fait mordre la poussière à l'occupant actuel du pouvoir, suscite beaucoup d'engouement et parfois de curiosité et sa réputation d'homme le plus riche du pays en rajoute à la fascination.
Mais celui que tout le monde s'accorde à considérer comme le seul vrai candidat de la rupture, se révèle sur le terrain sans avoir jamais été politicien, un redoutable politique dans le discours et la stratégie, pour ce qu'on a vu la semaine passée à Cotonou, que très peu sinon aucun candidat ne pourra vraiment lui disputer sérieusement.
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