Santé
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Un premier cas mortel de fièvre Lassa a été enregistré à Porto-Novo, au Bénin, et 25 cas suspects dont 12 morts ont été enregistrés dans le pays, a rapporté vendredi 05 février 2016, un responsable du ministère de la Santé.
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L’épidémie de fièvre Lassa, annoncée en début de semaine, était jusqu’ici contenue dans la commune de Tchaourou, à 350 km au nord de Cotonou. Depuis, un cas a été détecté à Parakou, au Nord, et un cas mortel a été enregistré à Porto-Novo, la capitale, au sud, a déclaré à l’AFP le docteur Orou Bagou Yarou Chabi, directeur national du Ministère béninois de la Santé, qui a parlé d’une situation " inquiétante ".
" A la date du 3 février nous avons enregistré 25 cas suspects dont 12 morts de la fièvre hémorragique Lassa. (…) Plus de 350 personnes sont suivies actuellement pour avoir côtoyé ces malades et nous mettons les moyens à la disposition des centres de santé pour la veille permanente, car nous sommes sérieusement menacés ", a-t-il poursuivi.
Une autre épidémie en cours a déjà fait 84 morts (sur 168 cas suspects) dans 17 Etats du Nigeria voisin, selon l’Unicef. La fièvre de Lassa est une infection virale appartenant à la même famille de virus que celui de Marburg, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Elle tire son nom d’une localité du nord du Nigeria où cette infection a été identifiée pour la première fois en 1969. La transmission se fait par les excrétions de rongeurs ou par contact direct avec du sang, des urines, des selles ou d’autres liquides biologiques d’une personne malade.
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