Société
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N’Djamena, la capitale tchadienne a connu hier la colère des diplômés sans emploi. A l'origine, le gouvernement a annoncé la suspension de l'intégration à la fonction publique en début d'année. Les manifestants n'ont pas réussi à aller au bout de leur action à cause de la réaction spontanée habituelle des forces de l'ordre.
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Jeudi 4 février, la coalition des lauréats en instance d'intégration n'a pas eu le temps de se rassembler que les forces de l'ordre sont entrés en action. Rejoins par les élèves du plus grand lycée de N’Djamena, les manifestants en attente d'intégration dans la fonction publique ont du suspendre leur action du jour. Cependant, ils ont promis réitérer le sit-in ce vendredi.
"On va marcher et pas seulement ce vendredi. On va continuer jusqu'à la satisfaction totale. Si le dossier n'est pas encore signé comme un acte d'intégration à la fonction publique, on va continuer", a déclaré le président de la coalition dont les propos ont été repris par Rfi.
L'entrée en scène des forces de l'ordre a entrainé une course poursuite au terme de laquelle on dénombre des blessés. Cette information n'a pas été confirmée par le porte-parole de la police.
Par ailleurs, c'est le Collectif des associations et mouvements de jeunes au Tchad qui invite à une marche pour l'emploi samedi prochain, après l'annulation de celle de mardi dernier.
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